Opposition
Expression de mars 2024
Dépeçage de l'hôpital Edmond Garcin : ça continue !
La presse nous l’a appris, l’information est confirmée par le personnel : le service de biologie de l’hôpital devrait fermer, pour délocaliser les examens de laboratoire vers le « biogénopole » nouvellement créé à la Timone.
Alors que la mobilisation des personnels et des usagers avait empêché le transfert au privé de la réanimation (2015) et la fermeture de l’ophtalmologie (2021), c’est un service compétent qui risque de disparaître. Que deviendront les personnels qu’il emploie ?
L’examen biologique est un acte médical à part entière. Sa pertinence dépend du dialogue permanent entre le médecin prescripteur et les biologistes. L’interruption de ce contact par l’éloignement physique des services, c’est une perte de chance pour les patients.
Les élus de notre groupe soutiennent le personnel qui se bat contre cette délocalisation, et demandent à M. le Maire, président du conseil de surveillance de l’hôpital, d’intervenir pour empêcher cette fermeture.
Le groupe « Rassemblé·e·s Pour Aubagne » : Clémentine FARDOUX et Alexandre LATZ, co-président·e·s, Valérie BOISSON, Magali GIOVANNANGELI, Eliette MEZERGUES MAUTREF, Yves PERRIN-TOININ et Arthur SALONE
Quand les artères se bouchent, la vi(ll)e est menacée
Décidément Aubagne prend des allures croquignolesques. Ce serait risible dans les aventures des pieds nickelés, mais chez nous, ça ne fait plus rire personne. Des rues changent de sens de circulation quasiment chaque semaine. Résultat, des embouteillages monstres se forment aux heures de pointe.
Les promoteurs bouchent des rues. Résultat, elles ne sont plus accessibles et plus nettoyées.
Les anciens enrobés de nos rues se détériorent avec le temps. Les nouveaux sont catastrophiques. Résultat, des trous se forment un peu partout.
Où est le sens de tout cela ? Où est l'intérêt général dans ce grand gâchis ?
Quel intérêt pour les Aubagnais ? Les heures de rentrée à l'école ou au travail sont devenues aléatoires.
Les clients disparaissent et les commerces aussi. Y-a-t'il un pilote dans l'avion ? S'il y en a un, il faut qu'il nous explique ce qu'il se passe et nous rende des comptes sur sa gestion de notre espace public, de notre espace commun !
Les collectifs de protestation s'organisent et se coordonnent avec les partis progressistes.
Aubagnaises, Aubagnais, rejoignez-les, rejoignez-nous.
Groupe « Aubagne Toujours – alternative citoyenne écologiste » : Denis GRANDJEAN et Dominique BENASSAYA-NIVET, co-présidents
Balle perdue au Charrel : la mort évitée de peu !
Une habitante d'Aubagne a eu la « peur de sa vie » lorsqu’elle a reçu de nombreux éclats de verres sur ses mains et sur le canapé dans lequel elle était installée. Heureusement, elle n’était pas debout et n'a donc pas reçu en pleine tête la balle qui a explosé le volet roulant et le double vitrage de ses fenêtres.
Ce gravissime incident s'est produit au Charrel à 19 heures en semaine, lorsque un groupe d’individus a tiré sur un autre groupe. Au Charrel, on tire et on discute après !
Si les nuisances plus ou moins graves sont quotidiennes dans de ce quartier, ce soir-là, c’est la mort qui aurait pu frapper cette habitante. Nous ne devons pas nous habituer à cette violence dictée par les gangs !
Joëlle Mélin et Michèle Bougearel, tout en reconnaissant le remarquable travail des forces de l’ordre aubagnaises, ne peuvent que dénoncer cette violence extra-ordinaire, en partie venue de Marseille.
Le Groupe « Pour faire renaître Aubagne » : Joëlle MÉLIN, Présidente, et Michèle BOUGEAREL