Actualités santé

Retrouvez les dernières informations utiles concernant le domaine de la santé à Aubagne.

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Avec le froid, pensons à notre cœur !

Exposé à des températures négatives, le cœur bat plus vite, il augmente sa consommation d’oxygène, les vaisseaux se contractent, ce qui favorise la coagulation du sang et sa plus grande viscosité – d’autant que le froid déshydrate.

Selon une étude menée au Royaume Uni et publiée dans le British Medical Journal portant sur 84 000 admissions hospitalières, chaque baisse de 1°C de la température extérieure, entraine une élévation du nombre d’infarctus de 1% à 3% dans les quatre semaines qui suivent.

Couvrons-nous et évitons les efforts physiques intenses par des températures négatives. Sans oublier de boire régulièrement, car le froid déshydrate !

Mois sans tabac

Vous n’étiez pas seul pour commencer, vous ne serez pas seul pour arrêter ! Profitez de Mois sans tabac pour arrêter de fumer bien entourés : avec les autres participants, avec vos proches et avec les outils Tabac info service pour vous aider.

Mois sans tabac a pour objectif d’encourager les fumeurs à arrêter de fumer dans un élan collectif, en bénéficiant du soutien de leur entourage. Chaque année des ressources sont mises à leur disposition, notamment le site Tabac info service et un numéro dédié, le 39 89, qui offre un accès gratuit à des entretiens avec un tabacologue. Près de 6 fumeurs sur 10 souhaitent arrêter de fumer : se préparer et être accompagné, c’est mettre toutes les chances de son côté pour relever le défi d’une vie sans tabac.

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Les traitements de substitution

La Ville d’Aubagne, avec la CPST Pays d’Aubagne et de l’Étoile et AILA, s’engage pour aider et accompagner les personnes souhaitant arrêter de fumer. Une équipe de professionnels composée d’un médecin généraliste et d’infirmières vous attend mardi 12 novembre, entre 11h et 14h, pour des conseils personnalisés. Des kits pour aider à l’arrêt du tabac vous seront offerts.

Cancer du sein féminin

Le cancer du sein est la tumeur maligne la plus fréquente chez la femme. Certains facteurs de risque de cancer du sein sont connus. Détecté tôt, le cancer du sein guérit dans 9 cas sur 10.

Le cancer du sein : le cancer de la femme le plus fréquent

Le cancer du sein est le cancer le plus fréquent des cancers féminins. En 2023, en France, on estime à 61 214, le nombre de nouveaux cas. L’âge moyen au diagnostic est de 64 ans.

Plus le cancer du sein est détecté tôt, plus il se soigne facilement, et plus les chances de guérison sont élevées.

Il est donc essentiel de faire les mammographies de dépistage à partir de 50 ans. Dès l’âge de 25 ans et en l’absence de symptômes, un examen clinique des seins par un médecin, une fois par an, est recommandé.

Les différents types de cancer du sein

Le cancer du sein résulte d’un dérèglement de certaines cellules qui se multiplient et forment le plus souvent une tumeur.

Les cancers du sein les plus fréquents (95 % des cas) sont des adénocarcinomes. Ils se développent :

  • le plus souvent à partir des cellules des canaux, on parle de cancer canalaire ;
  • ou plus rarement à partir des cellules des lobules, on parle de cancer lobulaire.

Il existe d’autres types de cancers du sein beaucoup plus rares.

Certaines tumeurs du sein sont bénignes, notamment le fibro-adénome, les kystes, l’hyperplasie.

Les facteurs de risque du cancer du sein

Le cancer du sein est une maladie multifactorielle. Plusieurs facteurs de risque jouant un rôle dans son développement ont été identifiés.

L’âge et le sexe : principaux facteurs de risque de cancers du sein

Près de 80 % des cancers du sein se développent après 50 ans.

La durée d’exposition aux hormones féminines, avec en particulier la prise de certains traitements hormonaux substitutifs de la ménopause, semble être un facteur de risque. D’autres facteurs de risque sont débattus : règles précoces (avant 12 ans), ménopause tardive (après 50 ans), absence de grossesse ou grossesse tardive (après 35 ans), absence d’allaitement.

Les antécédents familiaux et personnels qui augmentent le risque de cancer du sein

Les facteurs familiaux

Le risque augmente si une parente du premier degré (mère, sœur, fille) a déjà eu un cancer du sein et plus particulièrement avant la ménopause.

Les prédispositions génétiques au cancer du sein

Le cancer du sein dans sa forme familiale ou héréditaire concerne 5 à 10% des cancers. Vous souhaitez vous informer sur cette maladie, vous exprimer librement et être écouté : Contactez Maladie Rares Info Service (site externe) au 0800 40 40 43. Une équipe de professionnels répond à toutes vos questions.

Les antécédents personnels 

Si vous avez une hyperplasie atypique du sein ou si vous avez déjà eu un cancer du sein, vous avez plus de risque de développer un autre cancer du sein (du même côté ou du côté opposé).

Si vous avez subi une irradiation du thorax : par exemple radiothérapie pour un autre cancer…

Habitudes de vie et comportements en cause dans la survenue du cancer du sein

L’alcool : une consommation régulière augmente les risques de cancer du sein.

Le surpoids et l’obésité : le cancer du sein peut notamment toucher les femmes ménopausées qui souffrent de surpoids ou d’obésité.

Le tabac augmente également les risques de cancer du sein.

Une alimentation déséquilibrée  représente un risque de cancer du sein.

Le manque d’activité physique est également en cause. À l’opposé, l’activité physique diminue le risque de cancer du sein après la ménopause.

Ces facteurs de risque sont évitables grâce à des changement d’habitude de vie.

Le cancer du sein chez l’homme : un cancer rare

Les glandes mammaires existent chez l’homme mais sont peu développées. Le cancer du sein chez l’homme est très rare et représente moins de 1 % de tous les cancers du sein. Il s’agit dans la plupart des cas d’un carcinome canalaire infiltrant.

Certains facteurs peuvent accroître la possibilité qu’un homme soit un jour atteint d’un cancer du sein :

  • l’âge : le risque de développer un cancer du sein pour un homme augmente avec l’âge ;
  • l’existence de cas de cancer du sein chez un parent proche, tant homme que femme ;
  • une prédisposition génétique (environ 15 % des cancers du sein chez l’homme) ;
  • le syndrome de Klinefelter : affection due à la présence d’un chromosome X supplémentaire. L’apparition de ce syndrome est la conséquence d’un « accident génétique ». L’enfant est porteur de ce syndrome alors que ses parents ne le sont pas ;
  • une exposition aux rayonnements (radiothérapie) du thorax dans le passé ;
  • la cirrhose du foie, responsable d’une augmentation du taux d’œstrogènes et une baisse du taux d’androgènes.

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Qu’est-ce que l’endométriose ?

L’endométriose est une maladie complexe qui peut récidiver dans certains cas et générer des douleurs chroniques.

L’endométriose, touche 1 femme sur 10 ou 1 personne menstruée sur 10. Maladie longtemps ignorée, parfois très difficile à vivre au quotidien, l’endométriose se définit comme la présence en dehors de la cavité utérine de tissu semblable à la muqueuse utérine qui subira, lors de chacun des cycles menstruels ultérieurs, l’influence des modifications hormonales.

Plus d’informations : www.endofrance.org

Suivi de grossesse : les femmes enceintes peuvent déclarer une sage-femme référente

Désormais, les femmes enceintes peuvent déclarer une sage-femme référente qui les accompagnera tout au long de leur parcours pendant et après la grossesse. Ce nouveau dispositif a pour but de renforcer la coordination des soins et de permettre une continuité du suivi grâce à une relation de confiance avec un interlocuteur privilégié.

Plus d’informations : www.ameli.fr

Le sommeil des enfants : une préoccupation importante à l’approche de la rentrée scolaire

La rentrée scolaire arrive à grands pas et nombreux d’entre nous se posent la question de la reprise d’un rythme de sommeil adapté. En effet, entre le dérèglement naturel des horaires de vie pendant les vacances, les couchers tardifs autorisés, le stress pour certains enfants anxieux généré par l’idée de la rentrée…, le retour à un rythme scolaire peut s’avérer difficile.

Un sommeil suffisant, en nombre d’heures et en qualité, est essentiel à la santé physique et mentale. Il aide au développement de l’enfant et à ses apprentissages. C’est pendant qu’il dort que l’enfant cimente tout ce qu’il a appris dans sa journée. Bien dormir va donc permettre à l’enfant de renforcer ses apprentissages (langage, habiletés motrices, informations apprises, stratégies pour résoudre un problème), mieux utiliser son raisonnement logique, mieux gérer ses émotions, établir et maintenir de bonnes relations avec les autres, rester alerte pendant la journée et avoir une bonne concentration, être plus créatif, bien se développer sur le plan physique, renforcer son système immunitaire.

La bonne idée : s’y prendre au plus tôt pour réhabituer les enfants à se coucher et se lever à des heures adaptées à ce qui les attend dès le 02 septembre.

Quelques actions simples :

  • Le retour en douceur de la routine : en réalisant les mêmes actions, à la même heure, chaque soir, nous indiquons à notre cerveau que l’heure du coucher approche et qu’il est temps de produire l’hormone du sommeil, la mélatonine. Dès à présent, nous pouvons commencer à établir une routine avant de dormir. Donnez une heure de coucher fixe et demandez à vos enfants d’aller au lit cinq à quinze minutes plus tôt chaque jour.
  • Éloignez le écrans (tablettes, téléphones, ordinateur, télévision) car ils génèrent de la lumière bleue qui bloque la sécrétion de la mélatonine.
  • Exposez vos enfants à la lumière du jour le matin avec des sorties en début de journée. L’enfant gagnera en énergie et cela l’aidera à être moins fatigué en journée.

Et les ados dans tout ça ? Leur horloge interne est réglée plus tard que chez les adultes et les enfants. Les adolescents ont souvent du mal à s’endormir avant 23 heures, tiraillés entre leur besoin vital de dormir et toutes les sollicitations et les nouvelles choses à découvrir. Aussi, lorsque les cours matinaux reprennent, ile ne peuvent plus dormir le temps suffisant ce qui entraine une dette de sommeil importante. En effet, deux heures de sommeil en moins chaque soir, en fin de semaine, cela équivaut à une nuit de sommeil perdue. Les conséquences de cette dette de sommeil sont nombreuses : une grande fatigue, une irritabilité, une somnolence au cours de la journée, une baisse des performances scolaires, une altération des défenses immunitaires, une difficulté d’apprentissage, une prise de poids, une anxiété. Selon le Dr Sylvie Royant-Parola, les adolescents ont besoin d’une autorité qui leur permette d’établir ces priorités. Des parents qui ont eux-mêmes des problèmes de sommeil seront moins à même de transmettre des messages sur les règles à appliquer pour favoriser un sommeil de bonne qualité ». Tout comme des parents qui sont constamment les yeux rivés à un écran auront du mal à faire entendre à leur adolescent que cette attitude nuit au sommeil.

En bref, L’hygiène de sommeil peut être regroupée en trois axes : 

● Les habitudes de vie, incluant celles se rapportant directement au sommeil, par exemple la régularité des horaires de lever et de coucher, mais aussi les habitudes indirectes, tel que s’exposer à la lumière du jour, préférablement avant-midi, et éviter la lumière vive – dont celle des écrans – près de l’heure du coucher, manger suffisamment et sainement, faire de l’exercice régulièrement,

● Un environnement de sommeil exempt d’écrans et qui permet de se sentir en sécurité, confortable, dans une chambre ni trop chaude ni trop froide, etc.

● Une routine de préparation au sommeil qui favorise la transition de l’éveil vers le sommeil avec des temps calmes, tels que la relaxation, la lecture, une série de gestes ritualisés apaisants, etc. 

Les recommandations officielles de nombre d’heures de sommeil par jour :
De 3 à 5 ans De 6 à 12 ans De 8 à 13 ans De 14 à 17 ans
10 à 13 heures par jour 9 à 12 heures par jour 9 à 11 heures par jour 8 à 10 heures par jour

Plan canicule : adoptez les bons réflexes !

L’exposition aux fortes chaleurs présente un risque important pour la santé de tous, et particulièrement pour les personnes les plus fragiles. Dans un souci d’anticipation des risques un plan canicule est mis en place chaque année à l’échelle nationale du 1er juin au 15  septembre.

Les personnes âgées et handicapées qui le souhaitent peuvent se faire connaître pour favoriser l’intervention ciblée des services sanitaires et sociaux.

CCAS :
04 42 18 19 54 / 04 42 18 17 67

La noyade : le traumatisme

La noyade, un risque qui concerne tous les âges et tous les lieux de baignade.

En France, les noyades accidentelles sont responsables chaque année d’environ 1000 décès (dont la moitié pendant la période estivale) ce qui en fait la première cause de mortalité par accident de la vie courante chez les moins de 25 ans. Elles sont pourtant pour la plupart évitables.

  • Noyades chez les enfants de moins de 6 ans

Les noyades accidentelles chez les moins de 6 ans ont principalement lieu en piscine privée familiale. Elles sont rarement suivies de décès. De façon générale, les noyades chez les plus jeunes enfants sont principalement dues à un manque ou un relâchement de la surveillance de l’adulte responsable pendant la baignade, ce d’autant plus que l’enfant ne sait pas nager ou peut avoir une réaction non adaptée.

  • Noyades chez les enfants de 6 à 12 ans

Les noyades accidentelles chez les enfants de 6 à 12 ans ont principalement lieu en mer mais également en piscine (privée comme publique) et en cours d’eau et plan d’eau. Les noyades dans cette classe d’âge sont peu suivies de décès. Les circonstances remontées lors de la noyade sont diverses : l’épuisement, ne pas savoir nager, le manque de surveillance, une chute ou la présence de courants et baïnes (pour les noyades en milieu naturel).

  • Noyades chez les enfants de 13 à 24 ans

Les noyades accidentelles chez les 13-24 ans ont principalement lieu en milieu naturel (mer, cours d’eau, plan d’eau). La proportion de noyades suivies de décès est plus élevée dans les cours d’eau et plan d’eau qu’en mer. Les circonstances remontées lors de la noyade sont principalement l’épuisement et la présence de courants et baïnes.

  • Noyades chez les adultes de 25 à 44 ans

Les noyades accidentelles chez les adultes de 25 à 44 ans ont principalement lieu en milieu naturel (mer, cours d’eau, plan d’eau). La proportion de noyades suivies de décès est plus élevée en mer que les classes d’âge précédentes et reste élevée dans les cours d’eau et plan d’eau. Aux circonstances lors de la noyade déjà identifiées dans les classes d’âge précédentes (épuisement, chute, présence de courants et baïnes) s’ajoute la consommation d’alcool.

  • Noyades chez les adultes de 45 ans et plus

À partir de 45 ans, les noyades accidentelles ont principalement lieu en mer. La proportion de noyades suivies de décès est plus élevée que pour les autres classes d’âge, que le décès survienne sur le lieu de la noyade ou après une prise en charge hospitalière. Le malaise est la circonstance la plus souvent rapportée, plus particulièrement à partir de 65 ans et conduit au décès dans un cas sur deux.

Régulation de soins en orthophonie

La Plateforme de Prévention et Soins en Orthophonie (PPSO) est une association à but non lucratif dont l’objectif principal est de s’assurer que l’adressage vers les orthophonistes est justifié.

Ce dispositif est articulé en 3 étages qui convergent en vue d’écarter les demandes non pertinentes :

  • 1er étage : Allo Ortho, un portail internet de prévention et de promotion de la santé
    Ce moyen de régulation est passif, par le développement de l’information en orthophonie mise gratuitement à disposition des personnes. 
  • 2e étage : PPSO, une plateforme téléphonique de réponse régionale à la demande de soins, animée par des orthophonistes régulateurs de la région
    Ce moyen de régulation est actif, avec des  professionnels de santé qui qualifient les demandes de soins. Actuellement 12 orthophonistes régulateurs viennent d’être recrutés et seront prochainement formés.
  • 3e étage : InzeeCare, une solution d’adressage de la demande de soins
    Les demandes pertinentes sont orientées vers les orthophonistes d’un bassin de vie, le motif de la plainte et l’urgence sont notamment renseignés. 

Plus d’informations sur https://www.ppso-asso.org/

Prévention suicide : le 3114 n’est pas destiné qu’aux personnes ayant des idées suicidaires

Ce service téléphonique est bien sûr destiné « aux personnes qui ne vont pas bien », mais il est aussi adapté aux personnes qui s’inquiètent pour quelqu’un qui souffre et a des pensées suicidaires, « comme des membres de la famille, des amis, des collègues ou même des inconnus » qui croisent la route de quelqu’un qui présente un comportement inquiétant.

Les répondants du 3114 peuvent aussi venir en aide « aux personnes endeuillées ou impactées par un suicide, ayant besoin de soutien pour affronter cette épreuve, ou à un entourage plus large que l’on estime exposé et qui a besoin de parler ». Mais encore à des professionnels, comme des infirmières scolaires, des enseignants, des médecins, des assistantes sociales qui cherchent à s’informer.

Cancer du sein : quels sont les symptômes ?

Il est tout à fait normal que l’aspect de vos seins change au fil des années. Cependant, restez attentive à des modifications qui seraient inhabituelles et consultez un professionnel de santé dès que vous constatez :

  • l’apparition d’une boule
  • une modification de la peau
  • une modification du mamelon ou de l’aréole
  • des changements de forme

> Plus d’informations : cancerdusein.e-cancer.fr

Les grandes épidémies, toute une histoire !

Causées par des bactéries, des parasites ou encore des virus, les épidémies peuvent être redoutablement mortelles comme l’ont été la peste noire, la grippe espagnole, ou plus récemment, le sida et la Covid-19. L’intensification des échanges internationaux, les voyages, le commerce… favorisent la propagation des maladies infectieuses à travers le monde.

Voir la brochure explicative

Alerte sur l’usage détourné du gaz hilarant (protoxyde d’azote)

Son usage détourné et sa consommation se veulent « festifs » pour toute une génération de jeunes adultes ou parfois adolescents, mais les risques qu’entraîne le protoxyde d’azote sont palpables et peuvent provoquer une atteinte neurologique, voire des complications hématologiques ou psychiatriques.

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Le petit guide de la prévention combinée

Retrouvez les outils essentiels de la prévention et de la réduction des risques liés à la sexualité et à la consommation d produis psychoactifs.

Télécharger le petit guide de la prévention combinée

Lutte contre les moustiques

Le moustique tigre ou Aedes albopictus peut transmettre des maladies graves telles que la dengue, le zika ou le chikungunya. Ces maladies, que l’on appelle arboviroses, peuvent être très invalidantes. Le moustique tigre est aujourd’hui implanté et actif dans toute la région Paca.

Télécharger la brochure “Les bons gestes pour lutter contre les moustiques”

Accompagnement psychologique “Mon psy”

Vous souffrez de troubles anxieux ou de troubles dépressifs ? De troubles du comportement alimentaire ? Vous avez des problèmes de consommation d’alcool, de tabac ou de cannabis ? Depuis le 5 avril 2022 et à certaines conditions, vous pouvez, grâce au dispositif « Mon Psy », bénéficier du remboursement de 8 séances d’accompagnement psychologique par an.

Les honoraires sont fixés à 30 € (40 € pour la première séance), sans dépassement autorisé, et remboursés à 60 % par l’Assurance maladie et à 40 % par votre assurance complémentaire.

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50 petites astuces pour manger mieux et bouger plus

Manger, c’est synonyme de plaisir et de convivialité. Mais parfois, ça peut devenir une corvée. C’est pour cela que nous avons élaboré ce petit livre. Il n’a l’air de rien, mais il contient 50 idées pour mieux équilibrer votre mode de vie.

Télécharger “50 petites astuces pour manger mieux et bouger plus”

Prévenir les chutes : un dispositif d’information pour le grand public et les professionnels

Santé publique France, en partenariat avec les caisses de retraite en inter-régime, lance un nouveau dispositif d’information pour prévenir les chutes des personnes âgées.

Les chutes sont évitables, notamment au domicile, et doivent être évitées pour réduire le nombre d’hospitalisation et de décès – 9 000 personnes âgées décèdent en moyenne chaque année suite à une chute accidentelle.

C’est un événement fréquent – environ 1 personne sur 3 de plus de 65 ans chute par an – dû au vieillissement biologique qui peut altérer le fonctionnement des différentes composantes intervenant dans la posture et l’équilibre d’une personne (sensorielle, musculaire, posturale, somesthésique et cognitive). La bonne nouvelle c’est qu’un travail sur l’équilibre physique et psychique de la personne, associé à l’aménagement du logement, peut réduire le nombre de chutes et leur impact sur la santé.

La chute étant multifactorielle, sa prévention passe par une information multithématique : activité physique, alimentation, fonctions cognitives, lien social, médicaments. Cette prévention doit s’adresser aux jeunes seniors, dès 55 ans pour garder l’équilibre le plus longtemps possible, aux personnes plus âgées pour éviter une certaine fragilité, aux aidants pour savoir comment aider les aînés et aux professionnels en contact avec les personnes âgées.

Site internet, vidéos et brochure constituent le cœur du nouveau dispositif multicanal. La rubrique « Bien avec mon équilibre » propose au grand public – jeunes seniors, personnes âgées et aidants – de nombreuses pages pour tout savoir sur la prévention des chutes. Elle renseigne sur comment bouger plus, agir pour sa santé, être bien dans sa tête, soutenir les aînés en tant qu’aidant… à travers des témoignages, des mots d’expert, des chiffres clés.

Les trois vidéos « C’est une question d’équilibre » s’adressent aux jeunes seniors pour les inciter à prendre conscience de l’importance de l’équilibre. Elles mettent en scène les trois principaux comportements favorables pour se prémunir contre les chutes – équilibre physique, équilibre psychique, aménagement du logement. Disponibles sur le site pourbienvieillir.fr, elles peuvent aussi être utilisées dans le cadre d’animations réalisées par des professionnels et destinées aux jeunes seniors.

Pour aider les plus âgés à prévenir les chutes dans la vie quotidienne, la brochure « Bouger en toute sérénité » explique comment entretenir son équilibre, avoir des activités variées, adapter son logement et, bien entendu, comment agir en cas de chute. « Les contacts utiles » permettent d’identifier les professionnels qui peuvent venir en aide aux personnes âgées dans leurs initiatives « prévention des chutes ». La brochure est disponible en téléchargement et à la commande pour une diffusion auprès des publics.

La chute peut être définie comme « une perte brutale et totalement accidentelle de l’équilibre postural lors de la marche ou de la réalisation de toute autre activité et faisant tomber la personne sur le sol ou toute autre surface plus basse que celle où elle se trouvait ». Elle peut avoir de nombreuses conséquences, physiques comme psychologiques qu’il s’agit de connaître et de prévenir. Les professionnels trouvent sur l’espace professionnel du site pourbienvieillir.fr des rapports, expertises et autres documents pour prendre connaissance des données de surveillance, des actions de prévention efficaces et des référentiels d’évaluation du risque de chutes.

Quels sont les risques d’une exposition au soleil ?

Le soleil dope le moral et favorise la fabrication de vitamine D ! Mais l’exposition au soleil n’est pas sans risques pour pour la santé. Votre agence régionale de santé et tous ses partenaires, vous rappelle les bons conseils pour protéger votre peau.

Contrairement aux idées reçues, l’intensité des rayons ultraviolets (UV) du soleil n’est pas liée à la sensation de chaleur et les rayons peuvent être très forts lorsqu’il y a des nuages, du vent ou de la neige. La réverbération due aux surfaces claires (sable, eau) augmente leur intensité.

La meilleure façon de réduire le risque de développer un cancer de la peau est de limiter l’exposition au soleil et à ses rayons ultraviolets.

Prenez soin de votre peau : où consulter un spécialiste dans la région ?

Si vous avez un doute concernant votre peau (modification d’un grain de beauté, apparition de tâches…), vous pouvez consulter un spécialiste.

Les bons réflexes pour se protéger du soleil

  • Ne jamais exposer un nourrisson de moins de 12 mois au soleil.
  • Choisir des endroits ombragés pour les activités extérieures.
  • Éviter de s’exposer entre 12h et 16h l’été, en France métropolitaine, car c’est le moment où les rayons solaires sont les plus intenses, donc les plus dangereux.
  • La meilleure protection est vestimentaire : il est donc nécessaire de porter un chapeau, un tee-shirt et des lunettes de soleil.
  • Utiliser une crème solaire à indice de protection solaire haute. L’appliquer généreusement avant l’exposition et recommencez ensuite toutes les 3 à 4 heures et après chaque baignade, même s’il s’agit d’une crème dite « résistante » à l’eau. Gardez à l’esprit qu’une crème à indice de protection solaire haute ou très haute ne permet pas une exposition plus longue.

ATTENTION : LES CRÈMES SOLAIRES, SONT UN POISON POUR LES CORAUX
Chaque année, ce sont 14 000 tonnes de crème qui sont déversées dans les mers et dans les océans. Qu’il s’agisse de produit étalé ou vaporisé sur la peau, il se retrouve inexorablement avalé par les eaux toutes proches.
Alors soyons responsables, il existe aujourd’hui différentes marques qui proposent des crèmes solaires non toxiques qui respectent l’environnement.

Attention aux idées reçues

La crème solaire ne suffit pas à protéger votre peau du soleil

Il faut privilégier la protection vestimentaire (tee-shirt, chapeau et lunettes de soleil). Même les produits solaires les plus efficaces ne filtrent pas la totalité des UV, notamment des UVA : l’écran « total » n’existe pas. La crème n’en reste pas moins importante, mais en complément des autres précautions, pour protéger les zones du corps qui restent découvertes.

Il faut continuer à se protéger même quand on est bronzé

Le bronzage est une « barrière » naturelle fabriquée par la peau pour se protéger du soleil. Mais cette barrière est superficielle et ne filtre qu’une partie des UV. Une peau bronzée risque donc moins les coups de soleil, elle ne protège pas contre le vieillissement cutané et ne limite qu’en partie le risque de cancer.

Le danger ne vient pas uniquement des coups de soleil

Ce sont les rayonnements infra-rouge qui chauffent et l’on ne se rend pas forcément compte de leur présence. Méfiez-vous des fausses impressions de sécurité lorsqu’il fait plus frais, sous un ciel nuageux, avec du vent ou après une baignade. C’est l’index UV qui mesure l’intensité des rayons solaires : plus il est élevé (sur une échelle de 1 à 9), plus il est nécessaire de se protéger.

Les auto-bronzants et les compléments alimentaires ne protègent pas du soleil

Ils donnent un teint hâlé mais n’apportent aucune protection car ce sont souvent de simples colorants (carotène). En revanche, ils ne sont pas cancérogènes.

Mobilisons-nous contre les moustiques : détruisons les lieux de ponte !

Chikungunya, dengue, zika… Ce sont des maladies dues à des virus. On appelle ces maladies des arboviroses. En Paca, elles sont transmises par le moustique Aedes albopictus dit moustique tigre. Ce sont des maladies qui, dans les cas graves, peuvent être très invalidantes. Le mot chikungunya signifie « marcher courbé » en Makondé (langue africaine), ce qui illustre bien les symptômes de cette maladie.

> Télécharger Les bons gestes pour lutter contre les moustiques
> Plus d’informations : www.paca.ars.sante.fr

Punaises de lits

Les punaises de lits ne transmettent pas de maladie à l’homme mais sont responsables de nuisances. Elles peuvent occasionner des troubles du sommeil, de l’anxiété, un isolement social, etc. Les punaises de lit touchent toutes les catégories d’hébergement. La propreté d’un lieu ne garantit pas à elle seule la protection contre les colonisations.

Pour protéger son environnement des punaises de lit, il est conseillé de :

  • maintenir le logement propre sans encombrement d’objets inutiles
  • passer régulièrement l’aspirateur
  • éviter de se procurer des vêtements, des meubles rembourrés ou des matelas d’occasion (notamment dans la rue) car ils peuvent être infestés par des punaises de lits
  • surveiller l’apparition de toute piqûre suspecte

> Télécharger Punaises de lits | Agence régionale de santé

Prévenir les intoxications au monoxyde de carbone

Malgré les campagnes d’information et les rappels des mesures de prévention, diffusés régulièrement par les autorités sanitaires, on déplore encore chaque année au niveau national près de 100 décès attribués à des intoxications au monoxyde de carbone.

Des simples gestes de prévention permettent pourtant d’éviter ces intoxications. La prévention joue un rôle majeur dans la réduction du risque d’intoxication au monoxyde de carbone qui touche toute la population, quel que soit son niveau de vie. Elle permet également d’améliorer la prise en charge des personnes intoxiquées en favorisant la rapidité d’intervention des services d’urgence.

L’intoxication est un risque insidieux car le monoxyde de carbone – produit de la combustion incomplète des combustibles de chauffage – est un gaz inodore et incolore qui, selon de degré d’exposition, provoque des symptômes banals (maux de têtes, vertiges, etc.) mais pouvant s’avérer mortel.

> Télécharger Comment éviter les risques d’intoxication au monoxyde de carbone

Prévenir l’impact du frelon asiatique

Le frelon asiatique a été introduit en France en 2004 et son aire d’extension n’a cessé d’augmenter constituant une réelle menace pour les abeilles domestiques. Depuis quelques années, de nombreuses initiatives de lutte ont vu le jour sans pour autant aboutir à des résultats probants. Certaines pratiques pouvaient constituer un danger pour la sécurité publique ou parfois un risque pour la biodiversité (produits non autorisés, conséquences sur les autres espèces non cibles…).

Cycle du frelon asiatique
Identification du frelon asiatique

Prévenir la grippe saisonnière

La grippe saisonnière touche chaque année entre deux et huit millions de personnes en France et entraîne le décès de plusieurs milliers d’entre elles, essentiellement des personnes de plus de 65 ans. Ce Repères pour votre pratique propose aux professionnels de santé de faire le point sur la prévention de la grippe saisonnière. Il comprend des questions-réponses, un point sur les principales mesures barrières et la vaccination, ainsi que les indications des antiviraux.

> Télécharger Repères pour votre pratique | Prévenir la grippe saisonnière